Sela faisait deux jours que j'étais en ville. J'avais pris place dans mon petit appartement que j'aimais bien, pas très grand certes, mais assez pour pouvoir vivre quoi ! Je marchais souvent dans le District Large Square, ce quartier était plutôt agréable et j'aimais bien marcher dans la rue. Je n'avais trouvé aucun travail, apparement les seuls boulots qui existaient ici étaient illégaux. Enfin, j'allais surement aller de cette voie là que j'avais déjà bien entamée depuis un bon moment à Naples !
Ce jour là je me baladais tranquillement dans le DLS, quand je descida de passer dans le Hidel's Park, un petit parc tranquille d'apparence, mais d'après ce que m'avais dis un homme, s'y déroulait pas mal de chose la nuit. Le quartier DLS appartenait au Baroni, une des deux mafias de cette ville, hé oui je me suis renseigné et je sais plusieurs choses. Tout d'abord les Baronis controlent le DLS, le Barkmill et le Gellower's District. Ensuite, une autre famille, les d'Avella, controles les autres quartiers. Je voulais me faire remarquer, et j'allais y arriver sans le savoir...
Il était 11h 30, une heure où pas mal de monde passaient dans le parc pour aller manger un petit quelque chose sur la place du DLS, même si ce jour là il n'y avait pas grand monde dans le parc. Le parc était bondé de vendeurs de Hot-Dogs, qui, la plupart du temps, bossaient pour les Baronis. Ils guettaient les gens qui se baladaient dans le parc, en échange d'une petite somme d'argent qui leur permettait d'arrondir leurs fins de mois, et l'air de rien, c'était un bon et important Business pour les Baroni, une manière fine et discrete de se renseigner assez facilement.
J'avais moi-même une petite faim, et c'est à ce moment là que je me dirigea vers le premier vendeur venu, installé debout devant sa petite baraque. Seulement après quelques mètres parcouru, je pus voir qu'il parlait à un autre homme en imper long et chapeau sur la tête. Cet homme plutôt louche donna une enveloppe au vendeur et il lui serra la main. Mais à ce moment là, je pus voir deux hommes sortis des buissons qui attaquèrent violemment l'homme à l'imper qui se retrouva très vite par-terre. L'un s'occupait du vendeur plutôt jeune, tandis que l'autre rouait de coups de pieds l'homme maintenant à terre.
J'écrasa alors ma cigarette roulée au sol avec mon pied et je trottina rapidement pour arriver à leur hauteur. Je me dirigea d'abord vers l'un des deux hommes occupé à rouer de coup l'homme au sol et j'attaqua rapidement. Je donna un puissant coup de poing dans la nuque de l'homme, celui-ci tombant au sol. Je le roua de coups de pieds, et je me mis à cheval sur lui, mes poings fusant sur son visage rapidement recouvert de sang ansi que mes poings à la même occasion. Puis je me releva, et aperçut l'autre homme maintenant face à moi, le vendeur à genoux se tordant le ventre. Un poing partit dans ma figure, ah le salaud, il avait de la frappe et je cracha un filet de salive sous le choc du poing. L'enfoiré, j'allais pas le raté celui-là ! Je fis un pas en arrière, puis je vis un deuxième poing arriver dans ma direction, fusant vers le côté gauche de ma tête. J'esquiva rapidement en me baissant, pour ensuite ré-attaquer en enchainer un super uppercut du droit dans son menton, crochet du droit dans la tampe et direct du gauche dans le nez !
Crackk, le nez de ce salaud éclata en sang et il tomba au sol sous la douleur hurlant tout en crachant du sang qui dégoulianait sur son visage. Je pris beaucoup de plaisir à le marteler encore de coups de pieds, l'entendant de moins en moins hurler pour ensuite lui dire:
"Sale enfoiré, fallait pas sous-estimé Anthony Spagianni !"
Quel abrutis, me sous-estimé avait été la pire chose de sa vie. Je me tourna vers l'homme encore à terre et je le releva en lui disant:
"Sa va, rien de cassé ?"
Il s'essuya sa bouche pleine de sang avec la manche de son imper en disant:
"Non, t'inquiète pas. En tout cas je te remercie grandement, sans ton aide je serai peut-être plus là..."
L'homme fit un signe de tête au vendeur qui se releva et courut en dehors du parc pour revenir quelques minutes plus tard avec 3 gros bras. Je pus apercevoir avec mon seul oeil une voiture à l'entrée du parc, ils allaient surement se débarasser des corps. L'homme à l'imper, qui devait avoir une quarantaine d'années, dit à ses hommes:
"Bon, enterrez-moi ces enfoirés d'Avellas !"
Puis il se tourna vers moi, je venais de me rendre compte qu'il pourrait m'amener à un ponte des Baronis, alors il me dit:
"Bon...tu t'es pas mal débrouillez petit...Faudrait peut-être que tu passe me voir à cette adresse. Dit que c'est de la part d'Emilio Rosatti..."
L'homme à l'imper avait l'air pressé, et en guise d'aurevoir il me fit un signe de tête, sortant presque immédiatement du parc. Je fourra le morceau de papier dans la poche de mon pantalon, en souriant même si je n'aimais pas ce surnom de "petit", enfin c'est comme ça, au début on t'apelle le petit et à la fin on t'appelle le grand. C'était surement le début du Business, enfin je l'esperais. Je me roula une cigarette, et sortit du parc à mon tour, plutôt content de ma matinée...
Sujet: Balade plutôt agitée... 
Jeu 27 Sep - 10:54
